Mardi 5 mars

Mardi 5 mars

Soirée d’ouverture

icon_pin icon SALLE POIREL

icon_clock_alt icon 18:00 Inauguration / lancement

icon_clock_alt icon 20:30

AMAZONES – Cie Marinette Dozeville

Pièce pour sept interprètes, librement inspirée du livre Les Guérillères de Monique Wittig.

 icon_profile iconÀ partir de 16 ans et +
time iconDurée : 50 min

icon_tag icon Réserver

Un plateau immaculé parsemé de fruits, des pépiements d’oiseaux, des corps nus alanguis… D’emblée, Marinette Dozeville, nous propulse dans une « sensation du monde », la transcendance d’une communauté féminine dont les gestes disent l’ensorcellement. Exposées dans leur nudité, sept femmes proposent un état de corps originel, comme un paysage qui se dessine entre espace utopique et rituels singuliers. La danse magnifie la dimension esthétique et sensuelle des corps à cause peut-être, du naturel qui se dégage du mouvement, de la pureté et de la précision du geste, de la beauté picturale qui émerge de ce tableau.

Inspirée par le souffle des Guérillères de Monique Wittig, véritable essai féministe aux allures de cantique poétique, Marinette Dozeville développe une écriture chorégraphique extrêmement sensorielle. Voix, musique et extraits du texte surgissent par éclats, jouant du contraste entre les pulsations rythmiques de la rappeuse Dope Saint Jude et la voix cristalline de la comédienne Lucie Boscher. Le rythme s’intensifiant, la quiétude est bientôt secouée de fureur et la pièce entre dans une nouvelle phase où la force du collectif s’exprime. Ce sont autant de danses sauvages, presque archaïques qui viennent envahir le plateau, révélant la beauté féroce du féminin en lutte. Le résultat est à la hauteur de l’œuvre littéraire : puissant, magnétique et esthétiquement fort.

« Cela reste un acte, elles sont nues mais ne sont pas des objets sexuels, elles sont juste mises à égalité les unes par rapport aux autres.
Le combat se trouve là, dans la quête d’un regard neutre sur les femmes.” Amelie Blaustein, Toute La Culture